Pourquoi
52, c’est le nombre de cartes dans un paquet de cartes. Avec les frimes, ça donne 54. Avec tout ça, on peut inventer toute sortes de jeu pour passer le temps.
Occuper des soirées où inévitablement les sujets de conversation sont épuisé. Les cartes stimulent nos conversations et créent de beaux moments.
Dans la famille de mon épouse, la tradition des cartes veut que les jeux se jouent sur une nappe spéciale nommée "rogue". Souvent tissée au métier, ces rogues arborent des motifs de tartan. Certains rogues célèbres deviennent l’arrière-plan des jeux documentés sur 52 cartes.
Ce site est un genre de documentation, ou recherche auto-ethnographique de ces moments en famille, que j’ai décidé de numériser par plaisir, et parce-que ces moments sont toujours trop courts et comptés.
Exercice de design
La mécanique des cartes et des jeux témoigne d’un système bien comique. La carte à jouer prend sensiblement la valeur qu’on lui attribue par la règle. Malgré l’abstraction numérique de 2 à 10, les lettres A, J, Q et K sont parfois employées en puissance, parfois comme simple valeur numérique.
La couleur possède elle aussi sa hiérarchie, qui parfois est inutile dans les règles.
Sans parler des frimes, ou jokers, qui sont si puissants qu’ils sont parfois exclus de certains jeux.
Le défi de ce site est donc de numériser ce système abstrait des 54 cartes à jouer. Sans trop chercher à savoir le pourquoi des 54 cartes, le défi est plutôt un exercice de design et de système. Bref un système de design pour faciliter la création et le partage de jeux de cartes.
Sans atout
Le système de design se nomme Sans atout. Bien qu’il compose certaines composantes d’interfaces communes, la documentation des motifs et composantes propre à la carte à jouer est plus dévelopée.
